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Le riz en Thaïlande
Dans la culture thaïlandaise, la nourriture se partage. Les repas de familles ou entre amis sont donc une succession de plats que l’on partage et dans lesquels tout le monde se sert. Si aujourd’hui vous pourrez voir un peu partout fourchettes, cuillères à soupes et baguettes sur les tables des restaurants, cela n’a pas toujours été le cas. En fait, les baguettes sont utilisées presque uniquement pour les nouilles et c’est le duo fourchette/cuillère, importé par les français au 16ème siècle, qui a gardé les faveurs des thaïlandais. C’est d’ailleurs très pratique pour les plats en sauce, et le couteau ne vous sera d’aucune utilité car les ingrédients sont toujours coupés en petits morceaux. Alors si vous voulez éviter d’avoir trop l’air d’un touriste, ne demandez pas forcément des baguettes ! Déjà parce que pour manger du riz ce n’est vraiment pas pratique, et puis parce que vous ferez beaucoup plus « local » en mangeant avec la fourchette dans la main gauche pour pousser les aliments vers la cuillère que vous tiendrez donc dans la main droite. Dans les régions rurales plus pauvres, vous ne trouverez pas forcément de couverts. Ici, on mange avec les doigts, et le riz, roulé en boule, fait office de pain pour aider à pousser et attraper la nourriture, ou simplement pour saucer. La street food est très populaire en Thaïlande et fait partie de sa culture. De nombreux thaï, exténués par leurs longues journées de travail, ne cuisinent pas chez eux et vous trouverez donc des stands  de rue où vous restaurer absolument partout ! Et c’est pour cela que vous trouverez une offre très variée: brochettes de poulet, salades de papaye, pad thaï mais aussi soupes de riz ou de nouilles, plats en sauce, vous trouverez tout ce qui fait la gastronomie thaïe dans ces stands de rue. Une autre caractéristique de la gastronomie thaïe est la fraîcheur des aliments cuisinés de façon rapide, au wok. Vous trouverez souvent les différents plats déclinés avec de la viande (poulet, bœuf ou porc, sauf dans le sud plus musulman), du poisson ou des fruits de mer.

Cuisine et Saveurs
La cuisine thaï repose sur des recettes à base de riz ou de nouilles de riz, bien assaisonnées et qui mélangent souvent les saveurs salées, sucrées, aigres, piquantes et amères. Loin d’être uniforme, elle possède de nombreuses variantes et spécialités en fonction des régions: très relevée au sud, plus douce au centre, avec des influences birmanes ou laotiennes au nord et nord-est. Comme partout en Asie, le riz est la base de toute recette. A tel point que le mot « Kao » désigne le riz mais également la nourriture dans un sens beaucoup plus large. C’est tout un art pour le préparer puisqu’on le fait d’abord tremper dans de l’eau pour retirer l’amidon et ensuite le faire cuire à la vapeur, dans une marmite ou plus traditionnellement dans un panier en osier. Le piment est également incontournable de la cuisine thaï, bien plus piquante que celle des pays voisins. Aussi, au moment de passer la commande, il est toujours préférable de préciser si l’on aime que ce soit piquant, un peu, ou pas du tout ! « Maï pet » signifie que vous ne voulez pas que ce soit pimenté et pourra sauver vos papilles et votre estomac si vous êtes sensible au piment. Voici quelques-uns des plats typiques....
Pad Thaï : Sans aucun doute le plat Thaï par excellence, aussi bien apprécié des locaux que des touristes, il s’agit aussi de l’un des moins chers : vous pourrez en trouver pour 40thb dans les stands de rue. Il s’agit de nouilles sautées au wok avec de la sauce soja et un mélange de légumes, d’œufs, et au choix du tofu, du poulet, du porc ou des crevettes. Ce plat est peu épicé et le piment est servi à part. Selon les régions, ce plat peut aussi être préparé avec de la sauce à base de crevettes ainsi qu’avec des petites crevettes séchées. Souvent servies avec des arachides, du soja...
Tom Yam : Un autre grand classique de la cuisine thaïlandaise. Il s’agit d’une soupe à base de tomate, de champignons, citronnelle, galanga, avec un peu de lait de coco, et qui est généralement servie avec des fruits de mer. Plutôt épicée, vous pouvez aussi vous tourner vers le Tom Kah Kai, soupe de poulet à la noix de coco, version plus douce du Tom Yam. En utilisant des herbes fraîches, la soupe Tom Yum peut avoir des saveurs différentes de celle préparée avec de la pâte en conserve. À la soupe s'ajoutent souvent de la viande, de la volaille ou des crevettes.
Som Tam : Le Som Tam la reine des salades thaï et on la trouve, comme le Pad Thaï, dans quasiment tous les stands de rue. C’est une salade de papaye verte rappée originaire du nord-est de la Thaïlande, dans le pays Isaan, et ses nombreuses variations font de ce plat une surprise à chaque nouvelle dégustation. Idéale à partager avec d’autres plats et à manger avec les doigts, en s’aidant d’une boulette de riz gluant (Khao Niao). Il existe une version avec de la mangue verte, la Yam Mamuang. La salade de papaye verte est souvent servie avec du riz gluant et du Kai yang (poulet grillé).
Massaman Curry : Originaire du Sud de la Thaïlande, dans la région musulmane du pays, le Massaman curry est une des nombreuses variantes du curry (et l’un de mes préférés). Les ingrédients de base sont la cacahuète, la pomme de terre, le poulet et le lait de coco, qui lui donnent une saveur internationalement appréciée. Le Massaman Curry  est un curry thaïlandais de tradition musulmane d'origine persane introduit en Thaïlande sous le règne de Rama II. Il est le plus souvent à base de bœuf mais peut aussi être fait avec du canard, du tofu, du poulet, de l'agneau ou du porc.