accueil cuisine vietnamienne
Au Japon, manger fait partie intégrante de la culture. Les modes de préparation, de cuisson et de consommation sont tout un art. Le Japon a emprunté à la Chine au moins 3 de ses éléments constitutifs : le riz, le thé et le soja. Le riz est l’élément de base mais aussi celui de la fête, et l’essence de la cuisine reste traditionnellement l’art de l’accommoder. Les nouilles ont, elles aussi, beaucoup de succès. Elles se dégustent chaudes ou froides, toujours accompagnées de sauces. La viande ne fait son entrée dans la cuisine japonaise qu’au XIXe siècle. Elle est consommée surtout sous la forme de brochettes, notamment de poulet (yakitori). Les légumes cultivés dans le pays du Soleil-Levant présentent une grande variété : les radis comme le daïkon (radis blanc), les tubercules, les champignons (shiitake), aussi bien que diverses herbes des montagnes (sansai) appréciées en salade. Citons parmi les préparations de sushi un peu spéciales le sushi de fugu, une spécialité d’Osaka. En viande, on peut citer parmi le bœuf de Kobe.

Les spécialités régionales
Chaque région a ensuite ses spécialités de viandes, de poissons, de crustacés... Bien entendu, les régions côtières et les îles sont les endroits les plus propices pour manger des produits de la mer. Mais citons parmi les préparations de sushi un peu spéciales le sushi de fugu, le poisson-lune toxique, une spécialité d’Osaka. En viande, on peut citer parmi les plus célèbres le fameux bœuf très gras de Kobe. En somme, le Japon ne manque de rien en termes d’ingrédients de base. La fermentation est à la base de nombreux ingrédients dans la cuisine japonaise, ne serait-ce que par la préparation du Miso, pâte de soja fermentée qu’on retrouve dans une grande partie des plats parce qu’il leur donne du goût. On peut également citer le Nattô.
Hiroshima : De l'Okonomiyaki aux huîtres, les spécialités culinaires d'Hiroshima ont de quoi surprendre vos papilles. Ce plat incontournable, spécialité locale oblige, se nomme Okonomiyaki. Souvent décrit comme une crêpe au chou très épaisse, il est préparé et cuit devant vos yeux ainsi qu’accommodable à votre guise (avec des lamelles de porc, de la seiche, des pommes de terre, des œufs, du fromage, des algues, etc.). Hiroshima est la ville où tester la variante dite Hiroshimayaki qui ajoute une portion de nouilles aux ingrédients habituels. Les Huîtres… Hiroshima est une région productrice d'huîtres, et chaque année, la "saison des huîtres" est attendue avec enthousiasme, juste après le nouvel, entre janvier et février. Les mollusques sont si populaires dans cette région que Miyajima lui dédie un festival ! Les amateurs d'huîtres se rassemblent tôt pour déguster. 
Okinawa : Archipel oblige, Okinawa fait la part belle aux algues et poissons, tous deux réputés être bons pour la santé, mais aussi aux légumes et fruits tropicaux. Plus étonnant, la viande de porc, pas vraiment connue pour ses qualités nutritives, est l’un des ingrédients principaux de la cuisine Okinawaïenne. Cependant, dans les modes de cuisson traditionnels de l’île, le porc est mis à mijoter très longtemps et on écume sa graisse tout au long de la cuisson, ce qui le rend beaucoup moins gras. Notons parmi les produits les plus bénéfiques à la santé, cultivés ou pêchés à Okinawa : le curcuma, le goya ou margose une cucurbitacée ressemblant à un concombre granuleux et extrêmement amère, le thon ou encore le Umibudô, le « raisin de mer », une algue appelée ainsi car elle se présente en grappes vertes. Les Soba d’Okinawa... Les Soba sont des nouilles de sarrasin.
Osaka : Osaka, troisième plus grande ville du Japon, est réputée pour sa culture culinaire. Pour beaucoup, elle est emblématique de la cuisine de rue japonaise. Il faut dire que c’est la ville qui a vu naître les nouilles instantanées et les bars à sushis. Takoyaki, beignets de poulpes… Le Takoyaki est un peu la superstar de la cuisine de rue à Osaka. Peut-être à cause de son aspect un peu curieux, on fait la queue dans Dotonbori pour en avoir et les échoppes se multiplient à mesure qu’on progresse dans le quartier. Le Takoyaki est une sorte de brochette de beignets de pieuvre, recouverte de sauce, de mayonnaise puis de bonite séchée. La petite pieuvre restant parfois entière dans la boule de pâte, il peut arriver de devoir la gober. Fugu ou Tessa... le dangereux poisson-globe… Le Fugu, ou poisson-globe, appelé Tessa à Osaka, est l’une des spécialités les plus redoutées.
Hokkaido : Connue pour ses grands espaces, sa flore et sa faune, ses stations de ski et son climat frais et sec en été, Hokkaido, l’île la plus septentrionale du Japon, est une destination touristique très populaire. Nombre de voyageurs y vont aussi pour savourer ses produits régionaux. Parmi les spécialités culinaires du nord du Japon, les poissons et les fruits de mer font le régal de tous. Poissons de mer et de rivière dont le renommé saumon mais aussi les coquilles Saint-Jacques, oursins, crevettes et autres crustacés et coquillages pêchés en eau froide sont parmi les meilleurs de l’archipel. Ils se mangent crus ou cuits, dans les grands restaurants, les tavernes ou les petites échoppes autour des marchés de poissons. Le plat de Donburi-Meishi est un must si vous êtes amateur de fruits de mer. Il s’agit d’un grand bol de produits de la mer : oursins, œufs de saumon....

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